EN BREF…

Les organes sont très important pour la fonction du corps et sont reliés au système musculo-squelettique par des attaches ligamentaires, fasciale, nerveuses et liquidiennes. La médecine allopathique reconnaît que certaines atteintes sévères du système viscérale peuvent entraîner des douleurs (foie et épaule droite, colique néphrétique et douleur lombaire).En ostéopathie nous considéront que même des atteintes légères des organes provoquent généralement un manque de mobilité d’un organe et va influer de manière significative sur les strutures avoisinantes et cela d’un point de vu mécanique, fluidique et neurologique.


UN PEU PLUS DE DETAILS…

Par exemple prenons le cas d’un patient souffrant d’une gastrite. Son estomac est sensible, et va se « protéger », l’hémi-diaphragme gauche va voir son amplitude de mouvement diminuer. Les côtes 5 à 8 vont moins bouger et avec elles leurs vertèbres respectives. La sensibilité stomacale va bombarder d’information neurologique les segment médullaires qui l’innervent (T5-T9). La partie basse du poumon ne pouvant bien se remplir, la respiration va s’effectuer principalement sur sa partie supérieure grâce aux muscles accessoires de la respiration. Ces muscles (scalènes et SCM) s’attachent sur les premières côtes et sur les cervicales; leurs contractions répétitives entraînent des fixations vertébrales qui peuvent être douloureuse. La position antalgique du patient fait que son épaule gauche s’antériorise et va ainsi en compromettre sa biomechanique.

Un trouble viscéral va donc facilement engendrer toute une série de disfonctions appelée chaîne lésionnelle.

J.P. Barral est vraisemblablement l’ostéopathe qui a développé les manipulations viscérales (interview de J.P. Barral). Il décrit 2 types de mouvement: la mobilité et la motilité. La mobilité est la capicité de mouvement de l’organe dans son environnement (un rein à chaque inspiration/expiration « cours » de 3cm) et la motilité représente le mouvement inhérent de cet organe et est indicateur de sa vitalité. Cette notion de motilité partage pas mal de similarité avec la notion de rythme crânien. Serait-on en fait en face d’un effet idéomoteur et d’une sorte d’illusion palpatoire ?

Le but des manipulations viscérales est de restaurer la mobilité et ensuite la motilité de l’organe. Une fois le ou les organes manipulés il reste à mobiliser les structures musculo-squelettiques encore fixées.